Un témoignage qui me touche…

Le 9 octobre dernier, suite à l’article paru dans Le Nouvelliste, sous la plume de Christine Savioz, je reçois un e-mail d’une infirmière en hémophilie.

Elle me confie avoir dévoré mon livre en 9 heures, et m’écrit vers minuit et demi, juste après avoir tourné la dernière page. Je connais cette professionnelle, nous nous étions croisées l’an dernier lors de la Journée romande de notre association.

Elle m’apprend qu’elle a entendu parler de mon ouvrage «Les Maux Globines» par… des infirmières bretonnes qui ont lu l’article et ont cru qu’il s’agissait d’un témoignage qui dressait le portrait de «l’enfer de l’hémophilie»! Après avoir lu le livre, elle comprend que ça n’est pas le cas et décide de faire suivre l’ouvrage afin que ses collègues révisent leur jugement. 

Son message me touche énormément. Je vous en livre un extrait:

«Et je veux vous dire que je ne suis vraiment pas une fan des témoignages, de tous ces trucs souvent larmoyants... 

MAIS… j'ai ouvert votre livre et j'ai juste pas pu le fermer... Ça faisait longtemps que ça m'était pas arrivé... Et combien de frissons dans tout le corps à la lecture de certaines lignes?

Il n'y a vraiment rien d'autre à dire que BRAVO, bravo à vous et vos enfants, pour cette persévérance, cette force, cet amour...

Vos mots sont courts, mais justes, ciblés...

Je ne mettrais peut-être pas votre livre entre toutes les mains des jeunes mamans ou conductrices d'hémophilie, votre situation étant si unique, mais assurément c'est un MUST pour le grand public ET surtout pour les équipes soignantes, des jeunes internes aux vieilles infirmières... Seul un témoignage comme celui-ci permet de comprendre la lutte incessante, physique, émotionnelle, affective, familiale, financière, juridique, ... que de telles "pathologies" impliquent dans un quotidien...

Alors bon, vraiment bravo et encore bravo (…)»

MERCI à elle pour ce témoignage!